International Brotherhood Of Teamsters. (PRNewsFoto/INTERNATIONAL BROTHERHOOD OF TEAMSTERS)
- Les employés du magasin IKEA de Richmond, en Colombie-Britannique, confrontés à une expulsion de dix mois
WASHINGTON, 23 novembre, 2013 /PRNewswire/ -- L'International Brotherhood of Teamsters a lancé aujourd'hui la campagne « IKEA Hurts Families, » qui dénonce combien le magasin IKEA de Richmond, en Colombie-Britannique, au Canada s'est éloigné des valeurs d'origine de la Société suédoise. IKEA a expulsé 350 salariés de son magasin de Richmond sans les payer pendant plus de six mois, dans la mesure où ces travailleurs avaient rejeté une proposition de contrat prévoyant un régime de salaire discriminatoire à double palier.
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Les Teamsters ont lancé un nouveau site Web de campagne, www.ikeahurtsfamilies.com, afin de dénoncer la manière dont ce point de vente canadien viole les droits de l'homme des employés, à travers la présentation de vidéos issues de la Commission internationale d'enquête du 7 novembre 2013.
« Notre investigation a révélé que les employés avaient initialement rejoint IKEA dans la mesure où ils respectaient cette Société, et souhaitaient bâtir une carrière chez IKEA, le magasin IKEA de Richmond les ayant malheureusement laissés tomber, » a déclaré Peter Lövkvist, secrétaire de la Fédération des employés de transport nordiques, qui a mené l'enquête de la Commission internationale autour des expulsions formulées par IKEA. « Au lieu de pouvoir continuer de fournir le travail qu'ils aimaient, les employés ont été tenus à l'écart pendant six mois, sans aucun salaire. Chaque jour qui passe marque de manière toujours plus défavorable la réputation qu'IKEA s'est tant efforcée de bâtir. »
Le passé de coopération mutuelle et de paix du travail entre le syndicat Teamsters Union et IKEA remonte à près de 30 ans. La Teamsters Canada Local Union 213 qui est basée à Vancouver, en Colombie-Britannique, au Canada, représente les employés au sein du magasin IKEA de Richmond.
La proposition contractuelle initiale d'IKEA, rejetée en janvier 2013, incluait un régime de salaire discriminatoire à palier, plafonnant le salaire minimum de quelque 166 des employés actuels à un montant bien inférieur, prévoyant également le versement de salaires d'une échelle encore plus faible à l'ensemble des nouveaux employés. Cette proposition incluait également la réduction des heures, ainsi que la diminution du nombre d'employés admissibles à un certain nombre d'avantages familiaux et individuels en matière de santé. Lorsque la deuxième proposition de contrat a été largement rejetée par les employés, ceux-ci ont été expulsés de leur emploi par IKEA, n'ayant pas touché de salaire depuis mai 2013.
« Cette société qu'avec le temps j'étais parvenue à aimer et à admirer est aujourd'hui devenue une gigantesque machine commerciale, à tout le moins en Amérique du Nord, » a déclaré Julia Buczek, employée chez IKEA Richmond. « Quelle déception de constater que les valeurs suédoises originelles que nous avons tous promues et considérées de manière si positive sont aujourd'hui passées à la trappe. »
Au cours de la période d'expulsion, IKEA a insisté pour ajouter plusieurs dispositions encore plus strictes aux propositions contractuelles, censées amputer encore davantage les salaires et les prestations. Le 24 juillet, une proposition d'IKEA a remplacé le régime de salaire à palier par un système de salaire censé associer les augmentations de salaire à un certain nombre de mesures subjectives et déterminées par la Société, mesures sans lien avec les performances réelles de travail des employés d'IKEA, telles que les objectifs de vente et la productivité. Cette proposition prévoyait également de supprimer des emplois et de restreindre les garanties horaires.
Le Conseil des relations du travail de Colombie-Britannique a enjoint IKEA à cesser et s'abstenir de faire appel à de nouveaux managers extérieurs à la province en tant qu'employés intérimaires au cours de la période d'expulsion. IKEA a également été sommée de cesser et s'abstenir de recourir à des services de sécurité extérieurs au sein du magasin.
« Les employés d'IKEA Richmond ne demandent pas grand chose. Ils désirent tout simplement être traités avec respect, » a déclaré Anita Dawson, gestionnaire d'unité au sein de Teamsters Local 213. « Ils attendent de la Société IKEA qu'elle soit à la hauteur des valeurs suédoises sur lesquelles l'entreprise s'est construite. Ils souhaitent pouvoir faire partie de la famille IKEA tout en étant en mesure de nourrir leur famille. »
Fondée en 1903, l'International Brotherhood of Teamsters représente 1,4 million d'hommes et femmes travaillant avec ardeur à travers les États-Unis, le Canada et Porto Rico. Suivez-nous sur Twitter @Teamsters et « aimez-nous » sur Facebook à l'adresse www.facebook.com/teamsters.
SOURCE International Brotherhood of Teamsters
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